Je n’ai jamais caché mon amour pour the Glade. D’abord pour sa situation centrale, protégée au coeur d’un bosquet d’arbre, comme son nom ne l’indique pas (the Glade signifie clairière, or on est bien là sous les arbres), qui lui donne un aspect cosy. Mais aussi pour sa programmation quasi exclusivement électro. Sur ce point, il faut savoir que the Glade est l’ancêtre de la première scène électro du festival de Glastonbury, qui se trouvait à l’origine au même endroit. Ensuite, lors de la création du Dance village, devenu plus tard Silver Hayes, la programmation électro de Glastonbury s’est étalée. Elle a d’ailleurs aussi débordé vers les zones noctures au Sud-Est, en particulier Block9, the Commons, Shangri-La. The Glade s’est alors spécialisée dans un électro plutôt orienté rave et trance, dans la lignée du son des années 90. Sans doute est-ce l’âge, mais j’apprécie cette programmation presque exclusivement inspirée des origines de ce mouvement musical.
Voici que l’affiche de th Glade vient d’être dévoilée. Et, pas de surprise, la scène, l’intégralité de la zone même, car il y a cinq scènes à cet endroit, reste identique à elle même. En marge d’une programmation très riche, dans laquelle je retiens les noms de Don Letts, London Elektricity, A Guy Called Gerald, The Egg, Will White, John Digweed, Darren Emerson… nous aurons de mon point de vue deux événements importants à the Glade.
Dès le jeudi, the Orb va, jouer intégralement son premier album The Orb’s Adventures Beyond The Ultraworld. Cet album fondateur, a été le fruit de la collaboration de nombreux intervenants dont Steve Hillage, et sa femme, et Thomas Fehlman, autour d’Alex Patterson. Cette œuvre qui selon les versions dure d’un peu mois de deux heures à plus de trois heures sera interprétée intégralement, et quelques titres phares de The Orb devraient donc être interprétées. Il faut donc s’attendre à un concert très long qui devrait durer pas loin de 4 heures. En première partie on devrait retrouver System 7, c’est à dire, Steve Hillage et Miquette Giraudy, qui avaient participé à l’album. Notons que Thomas Fehlman, ayant aussi participé à la création est devenu depuis la deuxième moitié de the Orb aux côtés de Patterson. Grande soirée donc, en préambule du festival qui ne verra ses grandes scènes n’ouvrir que le lendemain.
Samedi soir, en tête d’affiche, the Glade propose Sasha et John Digweed. Encore un duo phare des années 90 qui produit une house progressive oscillant entre quelque chose de très dance, et des moments plus planants. De quoi s’offrir un bon samedi soir bien festif dans un environnement sympa.