Le mercredi, à Glastonbury est traditionnellement dédié à l’installation de la tente. Puis, l’après-midi, il est courant de se promener dans les allées du festival pour y prendre la température. Voici quelques photos de ces pérégrinations.
Dans le Sacred Space, une équipe de décorateurs met la dernière main à une sculpture en paille et bois.
Entre 1992 et 1994, une commande avait été faite pour quatre dragons, un par élément (Eau, Terre, Feu, Air). Aujourd’hui il n’en reste qu’un seul, bien caché. le dragon de l’Eau. Ce dragon surveille l’entrée de Dragon field, autrefois camping public, mais plus accessible aujourd’hui.
Sous le Sacred Space, dans la pente de la coline se tiennent les Craft fields. Un des endroits les plus paisibles du festival.
Dans l’enchevêtrement labyrinthique de passages d’un champ à l’autre, il existe quelques passages assez discrets, certains parfois peu connus. Mais tous ont leur charme particulier. Parmi ces passages, l’un de mes préférés est le tunnel sous la Old Railway Track, qui conduit de Green fields, à GreenPeace.
Cette année, dans la zone Williams Green, la scène éponyme a été supprimée. Elle a cédé sa place à l’installation CarHenge, réminiscence du CarHenge de 1987 (cf. Mutoïd Waste). Les moyens ne sont plus les mêmes, et il faut bien reconnaitre que cette nouvelle version de l’oeuvre est biens moins brute que son édition précédente. C’est une esthétique particulière, caractéristique de Joe Rush, mais cela fait désormais partie de l’image stéréotypée du festival de Glastonbury.
Dans un tout autre genre, dans les environs de la scène Woodsies (ex John Peel stage), se trouve l’installation the Woods. C’est un parcours très bucolique dans le principal bois qui se tient dans l’enceinte du festival. Un parcours qui s’illumine lorsque tombe la nuit. Entre chiens et loups, c’est le moment idéal pour aller explorer cette zone.
Le mercredi, Silver Hayes commence déjà à s’animer. C’est l’ancien Dance Village, où se trouve une concentration de scènes électro, rap, dance, et de bars musicaux. Certains festivaliers ne sortent quasiment pas de cette zone, et dès le mercredi les bars y sont plein de fêtards.
Plus calme, diamétralement opposé géographiquement, mais aussi en style de Silver Hayes, le Tipi field accueille ceux qui recherchent du calme et de la convivialité. Tous les soirs, nombreux sont ceux qui se regroupent autour du grand feu de bois toujours allumé dans ce champ.
