Après the Hu à West Holts, je remonte à the Park pour aller voir Goldfrapp. C’est une artiste que j’ai vu un nombre considérable de fois, mais justement, si je l’ai vue si souvent c’est que j’aime beaucoup. A the Park, c’est l’occasion de la voir dans d’excellentes conditions. En grimpant la colline de Pennard, je constate une fois de plus que l’Arena est bondée. Le public installé là bas ne bougera pas en prévision du concert d’Elton John.
J’adore le son électro pop trip hop lounge super classieux de Goldfrapp. Et quelle voix! C’est pour moi la musique la plus facile à me faire passer à travers les trompes d’eustache. Ok, j’avoue que c’est presque comme un plat à la fois très savoureux et aussi très simple. Ce genre de souvenir culinaire un peu régressif tout droit sorti des fourneaux de ma gnad-mère, par exemple. Mais c’est tellement bon. La musique de Goldfrapp, je peux en écouter sans fin, et sans jamais craindre l’indigestion. D’ailleurs, je semble minimiser la chose, mais soyons clair, cela a beau être easy listening, c’est tout de même diablement bien fait. A la manœuvre il y a Will Gregory, qui a tout de même travaillé avec Tear for Fears, Tory Amos, Peter Gabriel, et Portishead.
Le concert se déroule à la perfection. Alison Goldfrapp, accompagnée de seulement deux musiciens déroule son set en chantant comme d’habitude à la perfection. C’est la diva du trip hop. Objectivement rien de particulier à ajouter. L’interaction avec le public est modeste, mais la performance est parfaite, les morceaux s’enchainent les uns après les autres. Je ne vois pas le temps passer, et suis presque surpris lorsque le concert se termine.
