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2024 – Mardi + Mercredi

Glastonbury Sign

Glastonbury Sign

Voici le début du traditionnel journal / review de mon Glastonbury rédigé en direct. Suivez moi dans mes pérégrinations, surprises et aventures pour cette édition 2024.

Au moment du départ mardi matin, je récite mon mantra: « ticket, passeport, CB ». Et là, grand moment de stress, Romane et moi ne retrouvons pas nos tickets. Je suis persuadé de les avoir laissés dans la boite à gant de la voiture, mais pourtant ils n’y sont pas. Nus cherchons 20 minutes au risque de rater notre ferry, et finalement, après un long suspense nous les retrouvons glissés derrière le conteneur de la boite à gants.

Par chance le reste du voyage se déroule sans encombres en respectant les prévisions horaires. Nous avons prévu de finir la journée à Glastonbury (la ville) avant d’entrer sur les parkings du festival. Pendant le voyage nous avons reçu un message de Paul Henri, qui propose un pot au sommet du Tor pour le coucher de Soleil. Nous serons au rendez-vous.
Se garer à proximité du Tor n’est pas très facile, mais nous trouvons un emplacement assez haut. La montée est donc plutôt facile. En haut, nous trouvons un peu de monde. Mais surtout nous sommes saisis par le vent qui nous refroidit en dépit de belles éclaircies. Au loin une montgolfière s’envole sur fond de coucher de soleil, et de l’autre côté nous découvrons la vaste étendue du festival qui est très visible du haut de cette haute coline qu’est le Tor. En plus, au fur et à mesure que la luminosité diminue, les lumières du festival s’allument précisant davantage la taille gigantesque du site.
Nos amis français sont au rendez vous, et c’est avec grand plaisir que nous profitons du lieu tous ensemble, rempli de l’excitation qui précède l’entrée sur le site. Nous prévoyons de d’enter sur les parkings vers minuit. Pauk Henri, et ses amis, eux, arriveront vers 4h00. Lors de l’édition précédente, en arrivant au milieu de la nuit, ils avaient été refoulés de la queue pour la porte D, ils espèrent que cette année ils seront là assez tôt pour éviter cet inconvénient. En effet, ils prévoient de s’installer sur Pennard Hill, qui est le camping le plus convoité de Glasto, et qui se trouve très éloigné de la porte A.

Lorsque le Soleil se couche enfin, nous quittons le Tor et redescendons vers Glastonbury. Nous avons des nouvelles de l’autre moitié (bretonne) de notre petite équipe, qui nous indiquent qu’ils vont arriver vers 1h00.
Nous proposons donc de nous retrouver à la station service située à l’intersection des routes A303 et A37 vers 1h00. En attendant, nous cherchons un endroit pour manger un morceau, et ne trouvons plus d’ouvert qu’une pizzeria de chaine (genre Domino). C’est pas formidable, mais ça cale après cette déjà longue journée qui, nous le savons, est loin d’être terminée.

Les bretons sont à l’heure pour notre rendez-vous. Nous partons donc en convoi vers la porte orange espérons nous. Car l’année dernière nous avions été garés sur le parking rose, très loin de la porte D. Cette année, nous voulons le parking orange, qui a toujours été le plus convenable pour rejoindre la porte D. Malheureusement lorsque nous arrivons par l’Ouest à l’entrée des parkings, on nous dirige à nouveau vers le rose. J’essaie de négocier avec la steward, mais c’est non, le parking orange est fermé. Nous comprendrons plus tard, qu’en effet ce parking est désormais réservé à des véhicules d’organisation arrivés en avance. C’est finalement vers 2h00 du matin que nous arrivons dans la queue porte D. Nous sommes à mi-chemin du système de zig-zags destiné à canaiser la queue. C’est encore tout à fait correct. La nuit commence, certains dorment un peu, d’autres pas du tout.

Romane m’indique qu’il y a eu une grosse vague d’arrivées vers 3h00, la queue s’est remplie. Alerté pas l’appli mobile de la voiture qui m’indique qu’une porte est mal fermée, je retourne au parking vers 4h00, et je constate que la queue de la porte D est fermée. Tous les arrivants sont dirigés vers la porte A. C’est en particulier le cas de Paul Henri et ses amis. En particulier, je croise Doreen qui fait partie du groupe, sans voir les autres, et je lui annonce la mauvaise nouvelle.
L’équipe Polery doit passer par A, pour aller à Pennard Hill. Ils subissent une attente très longue dans la queue, qui fait alterner les arrivants voiture avec ceux des bus. C’est donc après plus d’une heure de queue après l’ouverture des portes qu’ils entrent enfin sur site. Mais ils parviennent tout de même à trouver un bon emplacement à Pennard Hill. Tout est bien qui finit bien.

A 8h00, comme prévu la queue se mais soudain à progresser et nous entrons rapidement sur le site. Nous nous installons où nous souhaitions le faire sur Paines Ground, organisons notre campement, et prévoyons même des emplacements pour Val et Laura qui vont arriver plus tard en car. Il ne fallait cependant pas trop tarder, car à partir de midi, il n’y a plus que quelques trous disponibles dans le camping. Nous sommes sans trasition passés de mardi à mercredi, mais cela semble être la même journée. Mais la fatigue commence à m’accabler, d’autant qu’il fait 27°C et que le Soleil ne nous laisse aucune chance. Pour trouver un abri il faudrait aller sous la tente, mais je ne vais pas supporter le four… Alors je brule au Soleil. Ensuite il faut régler les problèmes administratifs et logistiques, ce qui m’oblige a faire un long circuit lors duquel Romane m’accompagne: Paines-Ground, Interstage, voiture, Paines-Ground. Le tout pour récupérer mon acréditation, l’ordinateur, et l’appareil photo. Romane aussi récupère un complément d’affaires à la voiture.

Au retour nous sommes grillés, et pourtant je choisis de ne pas rester au campement pour accompagner Thomas à GreenPeace. Je me dis que je trouverais plus d’ombre en promenade qu’en plein milieu du camping. Nous allons vers GreenPeace en prenant un peu les chemins de traverse. Lorsque nous y arrivons, Thomas cherche les douches. Nous avons un peu de mal à les trouver, forcément c’est sans doute le seul moment de l’édition où il n’y a pas la queue devant. Thomas prend des infos sur le process pour y accéder, et comme il n’y a pas d’atttente, je le racompagne à la tente où il va chercher une serviette. Entre temps, sont arrivées au campement Val et Laura qui ont eu un peu de mal entre la descente du car et Paines-Ground. Thomas repart vers les douches avec Romane et Laura qui ont profité de l’aubaine: « pas de queue aux douches ».

Lorsque l’après midi se termine, conséquence de la baisse du Soleil vers l’horizon, les températures deviennent nettement plus supportables. Nous avons prévu le traditionnel apéro de la GFA à Bimble Inn à 18h30. Toute l’équipe de Paines-Ground retrouve l’équipe de Pennard-Hill. D’autres n’ont pas pu nous rejoindre car ils étaient semble-t-il bloqués dans leur car pris dans le trafic. J’ai eu le témoignage d’un Bristol-Glasto en 3h00 !!! Après le pot, je monte en compagnie de Lurent et Thomas au Crows Nest et au signe « GLASTONBURY » où nous faisons quelques photos.

Autre tradition, un repas au stand du Tor Rugby Club avec Laurent. Vers 22h00 tout un petit groupe nous rejoint pour assister à la nouveauté d’ouverture le show de drones, suivi de l’habituel feu d’artifice.
Une fois que c’est terminé, nous redescendons vers Williams Green où trône désormais CarHenge et un nouveau lieu « Terminal 1 ». La zone est réelement très belle la nuit. CarHenge a peut être été modifié, mais ce sont sans doute des ajouts à ce qui existait déjà l’année précédente. Terminal 1 est au faux terminal d’aéroport à la décoration bluffante, qui revendique son soutient politique aux migrants. Mais c’est surtout un classique bar scène de Glastonbury.

C’est là que se termine la journée pour moi, une journée qui en a duré presque deux. Je suis épuisé, il faut absolument dormir.

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