Samedi – Kasabian

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Kasabian

Woodsies, samedi après-midi, un concert surprise est programmé. Bon… à vrai dire tout le monde sait depuis un bon moment que les invités surprise seront Kasabian. Alors, hors de question de prendre le moindre risque, juste après le concert de Cindy Lauper, je pars à Woodsies. Il parait évident que la zone sera rapidement saturée et qu’il ne sera plus possible de circuler. J’arrive donc là bas pendant le set de Fat White Family, et j’assiste à une partie de ce concert pour le moins extravagant. Mais à vrai dire, je passe une grande partie de mon temps dans la zone backstage de Woodsies avec les gars du service de presse. Pendant ce temps d’attente, je vois arriver des journalistes les uns après les autres. Visiblement il commence à être très compliqué de se déplacer dans le coin. Comme prévu.

Kasabian avait été désigné par certains comme la pire tête d’affiche de Glastonbury, lors de leur passage en 2014. Il est clair que ce groupe n’a pas l’aura de bien d’autres. Par ailleurs, depuis le départ de Tom Meighan, Sergio Pizzorno tient seul le leadership du groupe. Or, ces deux personnages formaient un duo complémentaire très efficace. Moi même, je me demandais ce que cette formation avait bien pu devenir avec Pizzorno occupant seul la place de chanteur. Mais en dépit de toutes ces réserves, il semble bien que ce samedi, le public soit au rendez-vous à Woodsies. Ce qui démontre que Kasabian reste un nom important dans le paysage musical. C’est un groupe que j’ai toujours beaucoup aimé, que je n’ai pas vu souvent, donc je suis content d’être là en bonne place.

Lorsque vient le moment de rejoindre la tente, avant même d’y entrer, j’entends le tumulte de la foule. Je suis impressionné par ce bruit, le même que celui que les artistes entendent avant d’entrer sur scène. A plus de 20 mètres de l’entrée, c’est déjà très puissant, et on sent de loin la puissance de la foule qui se tient devant la scène. Lorsque j’arrive au pit, je constate en effet qu’il y a énormément de monde. On discerne clairement que le public s’étend bien au delà de la tente. Règnent un bruit du diable, une excitation et une effervescence qui ne trompent pas. Ca va être un gros concert. Niveau sécurité, je n’ai jamais rien vu de tel à Woodsies. Au début de la journée, j’avais trouvé qu’il y avait beaucoup d’agents pour Kneecap, et pourtant c’était de la rigolade quand on voit la quantité qu’ils sont maintenant. C’est bien simple, ils sont alignés d’un bout à l’autre de la scène, en se touchant épaule contre épaule. C’est le bordel pour se déplacer dans le pit, et on nous indique que nous aurons 3 morceaux pour prendre les photos, pas plus.

Et le concert commence. C’est bien simple, ça démarre à bloc, et ça reste comme ça tout du long. Je me souviens très bien du Kasabian que j’avais vu il y a des années avec un Tom Meighan chantant posément, pendant que Pizzorno sautait dans tous les sens. Et bien Sergio n’a pas changé, il continue de bouger sans arrêt, de sauter, de courir. En d’autres termes il fait le show. C’est vraiment captivant. La musique est toujours aussi bonne. Je regrette en effet l’absence de Tom Meighan, mais franchement ça fonctionne très bien. Sous la tente, dans le public c’est l’hystérie, on voit très bien la foule sauter en rythme. Et comme d’habitude ça chante. Et comme nous sommes sous une immense tente, le volume sonore de la musique et du public est assourdissant. Sergio Pizzorno a réussi à aller chercher un public sans doute déjà acquis à sa cause, mais il faut bien reconnaitre que la réaction est fantastique. Wow!

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