Dexys est une réminiscence des Dexys Midnight Runners. Une fois que j’ai dit ça, j’ai tout dit pour ceux qui ont une solide culture pop années 80, pour les autres, je n’ai rien dit. Alors pour ces derniers voici un peu d’histoire. A la fin des années 70, et surtout pendant la première moitié des années 80, les Dexys Midnight Runners produisent un pop teintée d’un peu d’Irish soul, et un peu de folklore irlandais. A la tête de cette formation, un chanteur charismatique guide à la destinée du groupe: Kevin Rowland. Malgré un succès d’estime au début des années 80, le groupe disparait assez rapidement. Pourtant, même si vous n’avez pas vécu les années 80, il est probable que vous connaissiez le titre le plus célèbre des Dexys Midnight Runners: Come On Eileen. Si le titre ne vous dit rien, prenez 30 secondes pour chercher ce titre où vous voudrez, et vous vous direz « ah mais bien sûr! Je connais ce morceau. »
Après la disparition des Dexys Midnight Runners, il s’est passé près de vingt ans de silence radio. Et finalement, Kevin Rowland a retrouvé quelques uns de ses comparses pour créer une nouvelle formation au nom raccourci: Dexys. Globalement, l’idée est la même, mais le style change un peu. Kevin Rowland adopte désormais un look 50s et l’idée scénographique colle à cette idée un peu rétro. Les Dexys recyclent les vieux morceaux de façon festive, un peu cabaret, en alternant avec de nouvelles productions. La difficulté pour un français comme moi, c’est que les textes sont importants dans pas mal de nouveaux morceau. Ca parle beaucoup pendant les morceaux, certains textes sont mis en scène, et joués. Chaque chanson est comme une petite histoire C’est fun, festif, marrant, et joyeux. Kevin Rowland est devenu une sorte de crooner pop qui joue sur la corde nostalgique qui touche ceux qui ont vécu les années 80. Mais il sait tout aussi bien aller chercher le public plus jeune. Toutes les générations sont mélangées à the Park, et ça fonctionne diablement bien.