Samedi soir, tête d’affiche à the Park: Orbital. C’est un des deux concerts que je ne vais pas louper lors de cette édition (avec celui de Faithless la veille). Je suis donc en place en temps et en heure à the Park près de la production en backstage. On m’indique que je n’ai pas pas de contraintes pour les photos, mais aussi qu’il y aura un guest à partir de 40mn. Je ne sais pas qui c’est, mais j’avais prévu de rejoindre Laurent après une courte séance de photos, alors le je préviens.
Orbital, c’est un des grand classique de l’électro des années 90. Ils font partie des pionniers de la rave culture dont ils ont émergé à la fin des années 80. Et parmi ces grand pionniers c’est un duo que je n’ai jamais vu. Donc, pour moi, c’est immanquable.
Inévitablement, la position d’Orbital au programme du samedi soir à the Park, fait penser à Leftfield qui avait occupé le même slot l’année précédente. Ce sont deux groupes électro de la même époque. Et ce sont deux groupes que je n’ai encore jamais vu sur scène. Pour moi l’attente est rigoureusement la même. Découvrir la performance live, et en particulier l’ambiance produite.
Le set d’Orbital débute par une intro récitée par Tilda Swinton. C’est une sorte de monologue destiné à hypnotiser le public, pendant que la musique démarre calmement. Le son va crescendo et finit par exploser lorsque cette intro se termine. Tilda Swinton reviendra à la fin pour faire l’outro, et sortir le public de son hypnose. Le concert enchaine de nombreux hits, il faut dire qu’Orbital a un sacré catalogue à sa disposition. Je prends beaucoup de plaisir à écouter des morceaux que je connais presque tous, et franchement je n’ai rien à redire à propos de la playlist et de la musique. Mais, si je suis parfaitement honnête, ça n’a pas l’intensité de Leftfield l’année précédente. Et je pense pourvoir expliquer pourquoi. Orbital produit une musique sans doute plus mélodique et moins rythmée que Leftfield. Les premiers ont un côté plus intellectuels, alors que les seconds sont sans doute plus instinctifs. Mais franchement, c’est un concert sans tâche. Et pour tout dire, comme l’année précédente, je me suis dit que c’était passé trop vite.
Et la guest star alors? En fait je m’attendais à voir débarquer Jason de Sleaford Mods, puisqu’il a fit une collab récente avec Orbital. Mais Jason n’est apparu qu’en vidéo en début de concert. En fait, c’est la Spice Girl, Mel, qui est venue sur scène pour un remix live de Wanabee. Et c’était franchement très cool.
En résumé je n’ai absolument pas été déçu par ce concert d’Orbital. Je craignais que la performance inoubliable de Leftfield, un groupe de la même catégorie, programmé sur le même slot exactement, ne risque de me faire relativiser le concert d’Orbital. Je n’ai pas pu m’empêcher de comparer, certes! Mais j’ai surtout vu des différences de style et d’ambiance. Donc, si la Ribbon Tower prenait feu, que Leftfield et Orbital étaient au sommet en train d’appeler au secours, et que je sois seul à pouvoir intervenir (situation de dingue on est à Hollywood!), je ne sais pas qui j’irais sauver en premier…